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Chalet la Source | Cauterets Hautes-Pyrénées

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c'est dans notre nature

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Une journée à Lourdes, Cité Mariale, fraternelle et universelle

Chalet La Source Cauterets Eau de LourdesVille historique de la Bigorre, Lourdes est un lieu majeur de pèlerinage catholique depuis les apparitions de la Vierge en 1858, accueillant chaque année 3 millions de pèlerins du monde entier, venus se recueillir à la grotte de Massabielle et faire le geste de l'eau.

Un lieu unique et extraordinaire à bien des égards, qui vaut bien d’y passer une journée lors de votre séjour au Chalet La Source !

 

Des Apparitions de la Vierge, au Sanctuaire Notre Dame de Lourdes

Chalet La Source Cauterets Apparition MarialeEn 1858, la jeune Bernadette Soubirous a 14 ans ; très pauvre et de santé fragile, elle ne sait ni lire ni écrire. Elle vit dans la misère avec sa famille dans un ancien cachot.

Le 11 février 1858, Bernadette se rend au rocher de Massabielle, au bord du Gave, pour y ramasser du bois mort. On appelle ce lieu la « tutte aux cochons », tant il est sale et obscur.

C’est là que Bernadette entend « comme un coup de vent ». Elle voit alors dans une niche du rocher, une silhouette féminine qu’elle décrira ainsi : "Une dame habillée de blanc ; elle avait une robe blanche, un voile blanc, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied".

C’est la première apparition des apparitions de la Vierge Marie à la jeune Bernadette ; 17 autres suivront, jusqu’au 16 juillet 1858.

Chalet La Source Cauterets Sanctuaire de LourdesS’ensuivront en 1862, des guérisons miraculeuses reconnues par l’Eglise catholique, et la reconnaissance officielle des apparitions de “La dame blanche” à Bernadette.

Bernadette Soubirous, décédée en 1879, sera canonisée par le pape Pie XI en 1933. Il est possible aujourd’hui de visiter les lieux où Bernadette a vécu, en suivant « Le chemin de Bernadette ».

Sur les lieux des apparitions, l'Eglise entreprend l'édification d’un sanctuaire dès 1871. Le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, qui s’étend sur 52 hectares, recèle de multiples trésors : grotte de Massabielle, Basilique, Crypte, Basilique Notre-Dame du Rosaire, Basilique Saint-Pie X, chemins de croix…

Croyant ou non, chacun trouvera à Lourdes une atmosphère propice au recueillement et à la réflexion, à la prière ou à la méditation. Le cœur de la cité mariale dégage une énergie unique qu'il faut vivre au moins une fois !

Chalet La Source Cauterets Nuits de LourdesLors des Nuits de Lourdes, le Sanctuaire est un lieu de temps forts où se réunissent des milliers de pèlerins oour des processions aux flambeaux, suivies d'une messe dans la Basilique Pie X.

Lors des processions mariales, chacun tient dans ses mains un cierge, et l’esplanade se retrouve couverte de ces lumières fragiles. Chacun y exprime ses intentions de prières, dans autant de langues que de nationalités représentées.

Le cœur du Sanctuaire reste la grotte de Massabielle. Ornée d’une statue de la Vierge, les pèlerins viennent y prier et toucher la paroi du rocher en acte de foi, une pierre devenue lisse, douce et brillante depuis la visite de millions de pèlerins.

 

Chalet La Source Cauterets Grotte de MassabielleL’eau de Lourdes, et le geste de l’eau

Lors de la neuvième apparition, la Dame dit à Bernadette : « Allez boire et vous laver à la fontaine ». Bernadette dégage alors une source jusqu’alors inconnue, et d’où vient la précieuse eau de Lourdes.

C’est au contact de cette eau que les premiers miracles de guérison furent accomplis.

Depuis, l’eau de Lourdes alimente les fontaines du Sanctuaire. Cette eau est devenue un pèlerinage en elle-même, un espoir pour des millions de malades à travers le monde, et les pèlerins du monde entier viennent la boire et s’y baigner.

Chalet La Source Cauterets Geste de leauChacun boit de l’eau, et se met de l’eau sur le visage. C’est ce qu’on appelle le geste de l’eau. Il est possible également de s’immerger complètement dans des piscines, gérées par des Hospitaliers bénévoles.

Les analyses scientifiques ne lui ont pourtant trouvé aucune propriété particulière. Comme disait sainte Bernadette : « Une seule goutte suffit ! C’est la foi qu’il faut ! »

 

Histoire ancienne de Lourdes : le château fort de Lourdes

Contrastant avec les constructions contemporaines du Sanctuaire et l’esprit de fraternité universelle qui y règne, on est presque surpris de trouver à Lourdes, surplombant la ville depuis un éperon rocheux, un château aux énormes remparts, vestige des guerres médiévales.

En fait, le site est habité depuis des millénaires, comme en témoignent des vestiges préhistoriques dont le fameux “cheval de Lourdes” en ivoire de mammouth. Dès l’époque romaine, des fortifications furent érigées sur cette position stratégique entre plaine et vallées.

Chalet La Source Cauterets Château de LourdesAu 8ème siècle sous le règne de Charlemagne, Roi des Francs, ce château alors nommé château de Mirambel, est occupé par les sarrasins. Charlemagne vient en faire le siège, en vain pendant des mois. Charlemagne propose alors au sultan, Mirat, de lui laisser le château en échange de sa conversion à la foi catholique. Mirat accepte et reçoit le baptême. Il choisit le nom de Lorus. Le château de Mirambel, et par extension le village, prennent le nom de « Lorda », dérivé du nom arabe, « (el) ouarda » (la rose) qui deviendra ensuite « Lourdes ».

Le château dans sa version actuelle date du XIème siècle, où il est occupé par les comtes de Bigorre. Tout au long du Moyen-Age, au cours de la guerre de cent ans et jusqu’au XVIème siècle, ce château très convoité fera l’objet de plusieurs sièges. Donné aux Anglais par le Traité de Bretigny en 1360, il sera repris par les Français en 1407.

Au XVIIème siècle, le château devient forteresse royale et n'accueille plus que des prisonniers. Il sera finalement racheté par la ville de Lourdes en 1894, qui y installe le Musée Pyrénéen.

 

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Pour le plaisir des papilles : les spécialités des Hautes Pyrénées

Chalet La Source Cauterets Tourte MyrtillesSi les Hautes Pyrénées évoquent avant tout la montagne et la nature, elles regorgent également de plaisirs plus épicuriens… 

De délicieuses spécialités régionales vous y attendent, qui rendront votre séjour d'autant plus savoureux et authentique. Que vous soyez sucré ou salé, plutôt entrée ou dessert, vous allez vous régaler !

Le Chalet La Source est partenaire de nombreux commerces proches des producteurs, alors n'hésitez pas à leur rendre visite !

 

Les spécialités salées

Chalet La Source Cauterets Foie GrasLes confits et foie gras
Le confit d’oie ou de canard et le foie gras sont les grands classiques hauts-pyrénéens. Très pratiques, on les cuisine en toute saison et toute occasion !

Chalet La Source Cauterets Garbure BéarnaiseLa garbure
Un plat d’hiver, originaire du Béarn : une soupe revigorante, plat unique associant légumes de saison et haricots tarbais, mijotés avec du confit et l’os du jambon du pays, le fameux « camayou ».

Chalet La Source Cauterets Porc Noir BigorreLe porc noir de Bigorre
L’une des spécialités culinaires des Pyrénées les plus connues, faisant l’objet d’une Appellation d’Origine Protégée (AOP). Ce porc noir, cousin du Pata Negra ibérique, est élevé en plein air où il se nourrit essentiellement de glands et châtaignes. Sa viande persillée au gras exceptionnellement parfumé, donne des jambons et charcuteries très typées.

Chalet La Source Cauterets Carre Agneau BaregeoisLe mouton de Barèges-Gavarnie
Cette race dite Barégeoise n'existe que dans son aire d'Appellation d’Origine Protégée (AOP). Bien adaptée aux pâturages et au climat du pays Toy, sa viande est exceptionnelle, fine et parfumée. Chaque année fin Septembre, Luz Saint-Sauveur organise sa fameuse « Foire aux Côtelettes » où vous pourrez déguster de délicieuses grillades.

Chalet La Source Cauterets TruiteLa Truite des Pyrénées
Une mention spéciale à cette pisciculture de truites arc-en-ciel et fario, fondée à Argeles Gazost il y a plus de 50 ans. Dans les eaux froides et pures du gave de Pau, les truites grandissent lentement, leur chair étant de ce fait particulièrement savoureuse et peu grasse.

Chalet La Source Cauterets Haricots TarbaisLe haricot tarbais
Ce haricot blanc à la peau fine et la chair fndante est protégé par un Label Rouge et une Indication Géographique Protégée (IGP). Délicieux en cassoulet, en garbure ou en accompagnement d’un carré d’agneau, ou même froid en salade avec du basilic.

Chalet La Source Cauterets Oignons TrebonsL’oignon doux de Trébons
Cette variété ancienne, spécifique de la Bigorre, est actuellement en demande d’Indication Géographique Protégée (IGP). A la saveur douce et sucrée, cet oignon se consomme tout au long de l’année, aussi bien cru que cuit.

 

Chalet La Source Cauterets Tourte Rhum VanilleLes spécialités sucrées

La tourte des Pyrénées, nature ou aux myrtilles
C’est une pâtisserie en forme de fleur, moelleuse à cœur et croustillante à l’extérieur, souvent recouverte de sucre glace. Fait amusant, chaque village, chaque artisan a sa recette et prétend détenir l’originale… Le mieux est de tester et comparer !
Point intéressant : ce gâteau se conserve très bien pendant plusieurs jours, c’est le cadeau idéal à ramener à vos proches ! 

Chalet La Source Cauterets Gateau BrocheLe gâteau à la broche
Un autre gâteau de fête, typique des Pyrénées.  Son aspect si particulier vient du mode de préparation, qui demande plusieurs heures : la pâte liquide (une sorte de pâte à crêpes) est versée sur un moule conique qui tourne à la broche, au-dessus du feu. En se solidifiant, elle forme une multitude de délicieuses petites piques au goût de rhum, ou vanille, ou fleur d’oranger, selon les recettes.
Il existe même une Confrérie du gâteau à la broche, à Arreau, qui organise tous les ans, en juillet, la Fête du gâteau à la broche.

Chalet La Source Cauterets MielLes miels des Pyrénées
Il existe tant de variétés qu’il est impossible de toutes les énumérer : miel de bruyère, de tilleul, de châtaignier, d’acacia, de thym, et des miels rares, issus de micro-terroirs à la biodiversité exceptionnelle. Venez déguster les miels Bio des Hautes Pyrénées, préparés par des apiculteurs respectueux de l’environnement et des cycles naturels des abeilles.

Chalet La Source Cauterets BerlingotsLes berlingots de Cauterets
Cette spécialité nantaise de petits bonbons sucrés et colorés, fut importée dans les stations thermales des Pyrénées, où ils permettaient d’atténuer le goût prononcé de l’eau soufrée. A l’âge d’or du thermalisme, Cauterets a compté jusqu’à une dizaine de fabriques de berlingots. Depuis ils sont restés une belle tradition, une spécialité souvenir déclinée aujourd’hui en dizaines de saveurs.

 

Chalet La Source Cauterets Tomme des PyrénéesLes fromages

Ce sont d'abord, les incontournables tommes de brebis, de chèvre ou de vache, ou mélanges de laits, et leur infinie variété de saveurs et d'affinages.
La plus connue est sans doute la tomme des Pyrénées (IGP), fromage de vache au lait pasteurisé, à la croûte dorée (naturelle) ou noire (recouverte d’une couche de paraffine noire).

Chalet La Source Cauterets Crottins ChèvreLes crottins de chèvre, frais et doux, ou sec et plus fort selon l’affinage, nature ou aux herbes aromatiques.

Chalet La Source Cauterets Ossau Iraty

L’Ossau Iraty (AOP), fromage au lait entier de brebis aux notes de noisette.

 

 

Les vins régionaux et les bières artisanales

Chalet La Source Cauterets Madiran PacherencLe vin de Madiran, vin rouge tannique et corsé qui accompagne parfaitement les plats traditionnels et les fromages du pays : garbure, viandes rouges, plats en sauce, magret, confit de canard ou fromage des Pyrénées.

Le Pacherenc et le Jurançon, vins blancs moelleux ou secs. Le moelleux excellera avec du foie gras ou fromage de brebis, le sec se mariera avec poissons, crudités, charcuteries légères et viandes blanches.

Chalet La Source Cauterets Bières Brasserie Pays Des Gaves
Chalet La Source Cauterets Bières Brasserie Pays Toy

Pour les amateurs de bières : les bières artisanales de la Brasserie du Pays Toy et de la Brasserie du Pays des Gaves produites localement, sont servies dans les bars et de Cauterets, et disponibles chez les détaillants du village (Carrefour Montagne, Cave Sepet).

Ces deux brasseries sont situées à une vingtaine de minutes du Chalet. Elles ont une boutique sur place, avec possibilité de visiter la brasserie (sur RV).

 

Pour déguster ces délicieuses spécialités régionales, tout en profitant d'un séjour merveilleux dans les Hautes Pyrénées, n'hésitez pas à prendre contact avec le Chalet La Source !

 

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Prosper Demontzey, « Hercule » de Cauterets

Chalet La Source Cauterets Prosper DemontzeyDans chaque village, chaque région, il est des personnes qui marquent l'histoire.

Prosper Demontzey, indéniablement, est de cette trempe. En dirigeant les gigantesques travaux de consolidation du mont qui menaçait de s'effondrer sur les thermes de Cauterets, à la fin du XIXème siècle, Demontzey sauva l'avenir économique du village.

Par ce coup d'éclat et d'autres chantiers du même type, cet ingénieur de génie fut le précurseur des techniques de Restauration des Terrains en Montagne.

 

1884, l'avenir de la station thermale en péril

Chalet La Source Cauterets La Raillère 19èmeA partir des années 1820, le thermalisme prend son essor dans les Pyrénées. Cauterets ouvre ses premiers thermes modernes à la Raillère en 1828. Il s’ensuivra les Thermes de Cesar (1844), les Thermes de Pauze-Vieux (1853) et les Néo-Thermes (1879). Les stations thermales deviennent un lieu de villégiature pour la haute société, et les curistes remplissent les palaces.

Mais au printemps 1884, l’avenir des thermes de la Raillère s’assombrit brusquement. Durant plusieurs jours, de gros blocs de granit se détachent du Mont Péguère, et viennent trouer le toit des établissements comme des boulets de canon. Bien entendu, les curistes fuient…

Les pentes abruptes qui surplombent les thermes de la Raillère, faites de calcaire et de granit, sont en effet sujettes à de fréquentes chutes de pierres et avalanches. Une instabilité naturelle aggravée par la déforestation (pour le bois de chauffage) et les prélèvements réguliers de glace dans cette zone proche du village.

L'ingénieur Demontzey appelé au chevet de la montagne

L’ingénieur Prosper Demontzey, chef de l'Inspection Générale de la Restauration des Terrains en Montagne (R.T.M). est dépêché en urgence pour examiner la situation.

Chalet La Source Cauterets Murs Soutien PéguèreIl préconise un remède de principe simple, mais qui demande d'énormes travaux : il s’agit de stabiliser le terrain, en combinant le reboisement et la création de pelouses herbeuses étagées, sur des gradins supportés par d’énormes murs en pierre. Pour le reboisement, il préconise la plantation de mélèzes, conifère non endémique mais très solide.

Fort heureusement pour Cauterets, depuis les lois de Napoléon III de juillet 1860 sur les reboisements en montagne, et grâce au goût de l'empereur pour les Pyrénées, Demontzey a toute l’autorité et les fonds nécessaires pour réaliser ses travaux.

Il en exposera d'ailleurs une maquette à l’Exposition Universelle de Paris en 1889. Son projet fera forte impression, lui valant ensuite la visite de nombre de célébrités, sur le chantier.

Un chantier Herculéen

A l'image d'autres grands ouvrages Pyrénéens en cette fin de XIXème siècle, tels le Pont Napoléon à Luz ou le Pic du Midi de Bigorre, la consolidation du Mont Péguère est digne des travaux d'Hercule !

Chalet La Source Cauterets Lacets Péguère

Les travaux commencent en 1885. Tout d’abord, un chemin d’accès est aménagé : ce sont pas moins de 78 lacets (toujours numérotés !) qui viennent ainsi serpenter sur le flanc Sud-Est du Mont Péguère, complétés par un abri en pierre pour les ouvriers.

Les travaux d’empierrement de la combe débutent en 1886. On utilise la roche alentour, taillée sur place et transportée à dos d’homme ou par un petit téléphérique aménagé par le RTM. Des murs de soutènement en pierre sèche sont créés, des bandes de pépinière sont aménagées en vue du reboisement et de l’engazonnement.

Le couvert herbeux est prélevé sur le versant Cambasque : des carrés d’herbes sont ainsi découpés et replantés dans la combe Nord Est. Les débuts de la transplantation de pelouse !

Ce travail pénible et lent motive en 1888 l’installation d’un mini chemin de fer. Celui-ci, amené en pièces détachées et monté sur place, permet la circulation entre les deux versants, de wagonnets transportant plaques d’herbe et blocs de pierre.

Chalet La Source Cauterets Travaux Péguère DemontzeyCe chantier titanesque durera plus de 10 ans, jusqu’en 1892, créant des murs colossaux, nourris par 7 km de chemin muletier et 14 km de sentiers forestiers.

L'érudit cauterésien Alphonse Meillon écrira au sujet de Prosper Demontzey :

« Il pansa la blessure de la montagne. Là, il fit partir les blocs qui voulaient à toute force s'en aller ; ici, il "sous mura" ceux qui tenaient encore ; plus loin, il planta du gazon sur les surfaces sableuses ; ailleurs, il bâtit des revêtements en pierre ».

Précurseur des techniques modernes de reboisement, auteur de plusieurs traités sur le sujet et renommé bien au-delà de nos frontières, Demontzey fut véritablement un bienfaiteur pour la station thermale de Cauterets. Le chemin de randonnée au pied du Mont Péguère, et une stèle en lisière de forêt près de la cascade du Ceriset, honorent aujourd’hui sa mémoire.

Chalet La Source Cauterets Stèle Demontzey

Chalet La Source Cauterets Plaque Demontzey

 

 

 

 

 

 

 

Le Mont Péguère et la Raillère aujourd'hui

Les édifices conçus par Demontzey sont toujours bien présents et tiennent encore, même si au cours des 130 années qui ont suivi, il fallut les poursuivre : ce fut d'abord par des coffrages en béton, plus tard par du béton injecté sous pression, et des filets d'acier tendus sur la paroi en amont des commerces de la Raillère. Encore aujourd'hui, l'administration surveille toujours de près cette montagne !

Chalet La Source Cauterets La RaillèreLas, devant les risques d’éboulements persistants, il fallut se résoudre à fermer définitivement les thermes de la Raillère en 1997.
Le bâtiment de 3200 m2 fut toutefois préservé, témoin de l’histoire thermale de Cauterets et de l’architecture Art Nouveau. La Raillère conserve aussi sa petite gare, en témoignage de l’ancienne voie de tramway.

En 2019, la commission syndicale de Saint-Savin vendit les  thermes de La Raillère à l’artiste russe Andrei Molodkin, déjà installé en Hautes-Pyrénées depuis 2014, dans l’ancienne fonderie de Maubourguet, devenue le lieu d’art expérimental « The Foundry ».

Pour les mêmes raisons de sécurité, depuis 2008 un arrêté municipal interdit aux randonneurs l’accès au Pic de Péguère. Cet arrêté est encore en vigueur aujourd’hui. Dommage car, de là-haut, la vue à 360° est absolument incroyable ! Cf les photos ont été prises avant l’interdiction, par les randonneurs Jean-Paul et par Mariano : depuis le haut du Pic, on admire toute la vallée du Lac de Gaube jusqu'à la face nord du Vignemale !

Espérons qu'un jour, les lacets Demontzey puissent à nouveau être gravis, pour la plus grande joie des randonneurs !

 

Chalet La Source Cauterets Vue Péguère

 

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« C’est le Colosseum de la nature ; c’est Gavarnie »

Souvent les citations de ce magnifique poème de Victor Hugo se résument à quelques mots, au mieux une ligne... Le voici, in extenso - à lire à haute voix au pied du géant... 

Chalet La Source Gavarnie Litho ancienneEn été 1843, au cours de son “Voyage aux Pyrénées”, Victor Hugo découvre le Cirque de Gavarnie. 

Un site qui le marquera à jamais, comme il marquera de nombreux Pyrénéistes, tels Franz Schrader qui signa cette gravure.

Douze ans plus tard, il évoque le souvenir de Gavarnie dans le long poème “Dieu”, terminant ainsi le triptyque commencé avec la Légende des siècles. 

Sous sa plume, le cirque devient un gigantesque amphitéatre, un champ de bataille cosmique où se fait entendre la voix de la Création du Monde.

GAVARNIE

Lorsqu’on a passé le pont des Dourroucats et qu’on n’est plus qu’à un quart d’heure de Gèdre, deux montagnes s’écartent tout à coup et, de quelque façon que vous préoccupe l’approche de Gavarnie, vous découvrent une chose inattendue. 

Vous avez visité peut-être les Alpes, les Andes, les Cordillères ; vous avez depuis quelques semaines les Pyrénées sous les yeux ; quoi que vous ayez pu voir, ce que vous apercevez maintenant ne ressemble à rien de ce que vous avez rencontré ailleurs. Jusqu’ici vous avez vu des montagnes ; vous avez contemplé des excroissances de toutes formes, de toutes hauteurs ; vous avez exploré des croupes vertes, des pentes de gneiss, de marbre ou de schiste, des précipices, des sommets arrondis ou dentelés, des glaciers, des forêts de sapins mêlées à des nuages, des aiguilles de granit, des aiguilles de glace ; mais, je le répète, vous n’avez vu nulle part ce que vous voyez en ce moment à l’horizon. 

Au milieu des courbes capricieuses des montagnes hérissées d’angles obtus et d’angles aigus, apparaissent brusquement des lignes droites, simples, calmes, horizontales ou verticales, parallèles ou se coupant à angles droits, et combinées de telle sorte que de leur ensemble résulte la figure éclatante, réelle, pénétrée d’azur et de soleil, d’un objet impossible et extraordinaire. 

Est-ce une montagne ? Mais quelle montagne a jamais présenté ces surfaces rectilignes, ces plans réguliers, ces parallélismes rigoureux, ces symétries étranges, cet aspect géométrique ? Est-ce une muraille ? Voici des tours en effet qui la contrebutent et l’appuient, voici des créneaux, voilà les corniches, les architraves, les assises et les pierres que le regard distingue et pourrait presque compter, voilà deux brèches taillées à vif et qui éveillent dans l’esprit des idées de sièges, de tranchées et d’assauts ; mais voilà aussi des neiges, de larges bandes de neige posées sur ces assises, sur ces créneaux, sur ces architraves et sur ces tours ; nous sommes au cœur de l’été et du midi ; ce sont donc des neiges éternelles ; or, quelle muraille, quelle architecture humaine s’est jamais élevée jusqu’au niveau effrayant des neiges éternelles ? Babel, l’effort du genre humain tout entier, s’est affaissée sur elle-même avant de l’avoir atteint. 

Qu’est-ce donc que cet objet inexplicable qui ne peut pas être une montagne et qui a la hauteur des montagnes, qui ne peut pas être une muraille et qui a la forme des murailles ? 

C’est une montagne et une muraille tout à la fois ; c’est l’édifice le plus mystérieux du plus mystérieux des architectes ; c’est le colosseum de la nature ; c’est Gavarnie. 

Représentez-vous cette silhouette magnifique telle qu’elle se révèle d’abord à une distance de trois lieues : une longue et sombre muraille dont toutes les saillies, toutes les rides sont marquées par des lignes de neige, dont toutes les plates-formes portent des glaciers. Vers le milieu, deux grosses tours ; l’une qui est au levant, carrée et tournant un de ses angles vers la France ; l’autre qui est au couchant, cannelée comme si c’était moins une tour qu’une gerbe de tourelles ; toutes deux couvertes de neige. À droite, deux profondes entailles, les brèches, qui découpent dans la muraille comme deux vases qu’emplissent les nuées ; enfin, toujours à droite et à l’extrémité occidentale, une sorte de rebord énorme plissé de mille gradins, qui offre à l’œil, dans des proportions monstrueuses, ce qu’on appellerait en architecture la coupe d’un amphithéâtre. 

Représentez-vous cela comme je le voyais : la muraille noire, les tours noires ; la neige éclatante, le ciel bleu ; une chose complète enfin, grande jusqu’à l’inouï, sereine jusqu’au sublime. 

C’est là une impression qui ne ressemble à aucune autre, si singulière et si puissante à la fois qu’elle efface tout le reste, et qu’on devient pour quelques instants, même quand cette vision magique a disparu dans un tournant du chemin, indifférent à tout ce qui n’est pas elle. 

Le paysage qui vous entoure est cependant admirable ; vous entrez dans une vallée où toutes les magnificences et toutes les grâces vous enveloppent. Des villages en deux étages, comme Tracy-le-Haut et Tracy-le-Bas, Gèdre-Dessus et Gèdre-Dessous, avec leurs pignons en escaliers et leur vieille église des Templiers, se pelotonnent et se déroulent sur le flanc de deux montagnes, le long d’un gave blanc d’écume, sous les touffes gaies et fantasques d’une végétation charmante. Tout cela est vif, ravissant, heureux, exquis ; c’est la Suisse et la Forêt-Noire qui se mêlent brusquement aux Pyrénées. Mille bruits joyeux vous arrivent comme les voix et les paroles de ce doux paysage, chants d’oiseaux, rires d’enfants, murmures du gave, frémissement des feuilles, souffles apaisés du vent. 

Vous ne voyez rien ; vous n’entendez rien ; à peine percevez-vous de ce gracieux ensemble quelque impression douteuse et confuse. L’apparition de Gavarnie est toujours devant vos yeux, et rayonne dans votre pensée comme ces horizons surnaturels qu’on voit quelquefois au fond des rêves. Le soir, en revenant de Gavarnie, moment admirable. De ma fenêtre : une grande montagne remplit la terre ; un grand nuage remplit le ciel. Entre le nuage et la montagne, une bande mince de ciel crépusculaire, clair, vif, limpide, et Jupiter étincelant, caillou d’or dans un ruisseau d’argent. Rien de plus mélancolique et de plus rassurant et de plus beau que ce petit point de lumière entre ces deux blocs de ténèbres.

Victor Hugo, 1855

Un colosse façonné par un glacier, il y a 20 000 ans

"Coffre de pierre immense" qui a vu la Création du Monde ... Victor Hugo avait bien raison ! Il y a 20.000 ans, à cet endroit se tenait un glacier qui descendait de Gavarnie jusqu’à Lourdes. Son énorme masse a creusé la vallée et sculpté la roche, propulsant les terrains calcaires ocres et gris, à plus de 3000 mètres d'altitude.

Chalet La Source Cirque de Gavarnie

Le cirque est constitué de 16 sommets concentriques, à plus de 3.000 mètres d’altitude : Pic du Taillon (3144 m), Pic du Casque, Pic de l’Epaule, Pic de la Tour, Pic du Marboré (3248 m), du Gabiétou, des Astazous… jusqu’au sublime Mont Perdu (3355 m).

Seule la fameuse “brèche de Roland”, aux multiples légendes, vient briser cette symétrie, offrant un passage vers l'Espagne – le Cirque de Gavarnie marque en effet la frontière entre les Pyrénées françaises, et l’Aragon.

De nombreuses cascades dégringolent des parois abruptes, dont la plus importante, la grande cascade de Gavarnie haute de 422 mètres.

En 1997, le massif du Mont perdu dont fait partie le cirque de Gavarnie a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO au double titre de paysage naturel et culturel - ce site marquant également une longue tradition de pastoralisme entre villages aragonais et français.

Le Cirque de Gavarnie est devenu le point de rencontre des Pyrénéistes - dont certains ont le privilège de reposer face à cette merveille naturelle, au cimetière de Gavarnie - illustrant de la meilleure des manières, l'indissociable expérience physique des montagnes, à l'émotion esthétique et artistique vécue dans les Pyrénées.

 

Venez visiter cette merveille de la nature, retrouvez le souffle des Pyrénéistes, en séjournant au Chalet La Source !

 

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Cauterets, ambiance Belle Epoque dans un écrin pyrénéen


Parce qu’on apprécie encore plus un lieu lorsqu’on connaît son histoire, prenez quelques heures pour découvrir le village fascinant de Cauterets. Véritable joyau architectural, il vous régalera les yeux et le cœur. A Cauterets, l’Histoire est partout !

« The place to be » … une ville mondaine thermale du XIXème siècle

Cauterets est le témoin de la Belle Epoque de la fin du XIXème siècle, où le tout-Paris descendait dans les Pyrénées pour « prendre les eaux » et admirer la beauté romantique des montagnes.

Les vertus thermales des eaux de Cauterets étaient déjà réputées à Paris dès le Premier Empire : au début des années 1800, Louis Bonaparte, roi de Hollande et la reine Hortense venaient y prendre les bains.

Cette notoriété auprès d'une clientèle aisée, n’a cessé de se développer durant tout le XIXème siècle ; elle s’est poursuivie au début du XXème siècle alors que nombre d’autres villes balnéaires déclinaient. Sur plus d’un siècle, d’innombrables personnalités, têtes couronnées, artistes, écrivains, hommes politiques, y sont séjourné : George Sand, Alfred de Vigny, Chateaubriand, le duc d'Aumale, Victor Hugo, Thiers, Taine, Napoléon III et Eugénie, Gabriel Fauré, Alphonse XIII, Edouard VII, Sarah Bernhardt, Maurice Chevalier, Edgar Degas, Léon Blum, Louis Berliot…


Le centre des animations : l’Esplanade des Œufs

Les Thermes César

Cette grande place était le lieu phare du Cauterets mondain de l’époque – l’endroit où il fallait voir et être vu ! Construite en 1864, elle tient ce nom étrange à l’odeur de soufre dégagée par les eaux thermales.

C’est depuis cette magnifique esplanade, prolongée par un charmant jardin public, que l’on admire le mieux l’élégance architecturale de Cauterets, le contraste entre l’urbanisme façon XIXème siècle et l’écrin naturel des sommets environnants.

Les bâtiments alentours témoignent des loisirs qui occupaient la clientèle fortunée d’antan : l’ancien Casino (aujourd’hui cinéma) où se jouaient des spectacles, le kiosque où avaient lieu des concerts, une magnifique promenade sous des arcades de style Eiffel dont le dôme provient de l’exposition universelle de 1900, et enfin un hôtel, le tout premier construit à Cauterets : l’Hôtel de Promenade devenu par la suite l’Hôtel Regina.


Hôtels monumentaux et maisons de maître

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Théâtre des célèbres fêtes des fleurs du XIXème siècle, qui se développaient à la fin du XIXème siècle dans les stations thermales des Pyrénées, le boulevard Latapie Flurin accueille les bâtiments les plus luxueux et les plus monumentaux de Cauterets. Leur confort était absolument invraisemblable pour l’époque : ascenseurs hydrauliques, eau courante à tous les étages, chauffage central, salons cossus, fumoirs...

En partant de l’Esplanade des Œufs, c’est tout d’abord l’hôtel d’Angleterre. Inauguré en 1878, c’était l’un des plus grands des Pyrénées avec 300 chambres, une salle immense sous des lustres fastueux et une grande coupole. C’est aujourd’hui une résidence pour particuliers. Son restaurant style Louis XV construit un peu plus tard en 1900, est devenu le siège du Musée 1900 où sont présentés les tenues, ustensiles et arts de la table de l’époque.

Plus loin, le Grand Hôtel Continental – lui aussi immense avec plus de 200 chambres - est une merveille d’architecture. Inauguré en 1882, il est conçu comme un palais italien avec cour intérieure, façade à cariatides et têtes sculptées - elles représenteraient les femmes célèbres de l’époque. Il a été depuis transformé en appartements.

Les maisons Flurin

La famille Flurin, dont le boulevard principal porte le nom, est une des plus anciennes de la vallée de Cauterets. Sur plusieurs générations, cette famille a marqué l’histoire cauterésienne en développant la médecine thermale et en contribuant activement au développement économique de la ville.

Vous pourrez admirer le long de l’Avenue du Mamelon Vert, deux grandes maisons construites par la famille Flurin à la fin du XIXème siècle : le Chalet des Frênes, avec ses briques et ses boiseries rouges, et Castelgayard, en pierre d’Angoulême, inspirée du Château de Pau.


Une isba à Cauterets : le Chalet Galitzine, ou chalet bleu

isbaJuste à proximité de l’Esplanade, dans le virage qui monte au Pont d’Espagne, votre attention est attirée par un étrange chalet bleu, d’inspiration slave, au charme fou bien qu’étrange dans un village pyrénéen !

C’est en 1840 que la princesse russe Galitzine achète un terrain sur la rive gauche du gave, vierge de tout édifice. La princesse y fait construire un ensemble de bâtiments, incluant une isba, prolongée par une autre maison agrémentée d’une chapelle orthodoxe et une tour de quatre étages à toit en poivrière.

L’ensemble était relié au Chalet bleu par des passerelles, désormais supprimées. La légende raconte que la princesse accueillait ses amants dans chacun des étages de la tour, ceux-ci rejoignant la villa par ces passerelles, sans aucune possibilité de se croiser !

La construction de l’Hôtel d’Angleterre quelques années plus tard, en occultant la vue sur la vallée, conduisit finalement la princesse à vendre sa propriété. Elle n’y revint jamais.


La gare : ambiance montagnarde norvégienne

gareCette construction qui est l’une des plus anciennes de la ville, est très étonnante par son allure montagnarde atypique façon décor de western.

Il s’agit d’une reproduction du pavillon de la Norvège de l’exposition Universelle de 1889, transféré et construit à l’identique début 1900 – en kit et un seulement deux mois ! - une véritable prouesse vu la taille du bâtiment.

C’est qu’il fallait amener les curistes en nombre croissant, jusqu’aux thermes alors situés vers le pont d’Espagne. Cette gare a accueilli le premier train électrique de France, un train à crémaillère qui, lentement, les menaient vers leurs soins….

Cette gare a gardé sa belle ossature métallique verte et son porche en pierre, et une marquise où se trouve une horloge qui fonctionne toujours depuis sa création.

Fermée en 1949, elle abrite aujourd’hui les bureaux de la gare routière et un théâtre. Le bâtiment est inscrit depuis 1981 au titre des Monuments Historiques.


Les Thermes de César

therme cesar

Nous terminons cette visite par ces Thermes historiques, construits en plusieurs étapes au XIXe siècle. L’architecture en reprend les codes de marbre et colonnes de l’architecture romaine. À l’emplacement des Bains du Rocher, se trouvait autrefois le bâtiment des thermes dédié aux enfants, dont la façade de l’époque a été conservée.

C’est l’occasion de revenir en arrière sur l’histoire du thermalisme Cauterésien, qui a débuté bien avant cet âge d’or.


Dès le XIIe siècle, Cauterets est réputée pour ses eaux chaudes, dont les bains sont aménagés par les moines. Ses eaux sont renommées pour soigner les sciatiques, les ulcères, la goutte et même la surdité.

C’est au XVIe siècle que cette réputation grandit, et ce - déjà - grâce à l’influence d’une personnalité : Marguerite de Navarre, qui y séjournera fréquemment de 1541 à 1549.

En 1605, le Roi fait créer une surintendance générale des bains et fontaines du royaume. Plusieurs médecins intendants des eaux vont alors se succéder et étudier les propriétés thermales des eaux de Cauterets.
C’est en 1714 que Jean-François Borie écrit le premier ouvrage « La recherche des eaux minérales de Cauterets avec la manière d’en user ».

Si les qualités des eaux de Cauterets sont reconnues, son approvisionnement laisse à désirer. Les travaux d’acheminement par des canaux commencent en 1800, mais il faudra attendre le milieu du XIXème siècle, grâce à la maitrise des techniques de captage des sources, pour que leurs eaux parviennent enfin aux thermes sans perdre leurs qualités thérapeutiques.

 

Le Chalet La Source vous attend pour organiser votre séjour, et profiter pleinement de ce magnifique village. N'hésitez pas à prendre contact ! 

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